Archives de la catégorie : Jeux narratifs

Morphine

Morphine - Test PC

S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas enlever à notre époque, c’est qu’il n’y a jamais eu autant de possibilités pour que de jeunes et talentueux créateurs puissent s’exprimer et se faire une place aux côtés de productions à gros budget. Pourtant proche, le temps où produire un jeu vidéo passait obligatoirement par l’achat d’un kit de développement hors de prix, le paiement de royalties et de frais de distribution énormes semble aujourd’hui appartenir à un autre âge, un peu comme les boys-band. Aujourd’hui, n’importe qui armé d’un peu de volonté peut trouver et maîtriser de puissants outils et vendre ses œuvres sur les nombreuses plateformes de distribution dématérialisées. Cela signifie bien entendu également que n’importe qui peut commettre une sombre merde et en vendre quelques exemplaires sur un malentendu à la faveur d’évaluations positives probablement données par des copains.

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Note :

1/10
Neverending Nightmares

Neverending Nightmares - Test PC

Qu’est-ce qui rend un cauchemar vraiment terrifiant au fond ? Des monstres aux dents tranchantes ? Une forêt obscure abritant de dangereux psychopathes ? Une coloscopie pratiquée par de louches petits hommes gris aux grands yeux noirs ? Ou plutôt un monde dont l’on ne parvient pas à s’extirper, transporté de songes en songes sans pouvoir distinguer la réalité de l’onirisme, tentant sans cesse d’échapper à ses démons porté par des jambes chancelantes ? C’est cette approche que les développeurs de Neverending Nightmares ont choisi d’aborder dans ce simulateur de marche qui, une fois n’est pas coutume, se déroule en deux dimensions.

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4/10
Mind : Path to Thalamus

Mind : Path to Thalamus - Test PC

– Bonjour, je suis Jeu-indépendant-à-balade-narrative-n°67.
– Enchanté, je suis Jeu-indépendant-à-balade-narrative-n°183, mais mes amis m’appellent Bob.
– Avez-vous assisté au discours de Jeu-indépendant-à-balade narrative-n°46 ?
– Ah ouiii, tout à fait passionnant, j’ai surtout aimé son passage sur l’art de véhiculer des émotions à travers un univers graphique.
– Excusez-moi, est-ce bien le rassemblement annuel des Jeux-indépendants-à-puzzles-basés-sur-la-physique ?
– Haha, non, pas du tout, mais vous n’êtes pas loin. Prenez le couloir sur votre gauche et passez la réunion des Free 2 play anonymes, ça sera la prochaine à droite.
– Merci bien … ah zut, j’ai encore mon gravity-arc-à-flèches…

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6/10
Pneuma : Breath of life

Pneuma : Breath of Life - Test PC

Régulièrement, lorsque je m’ennuie, je joue à un petit jeu que j’ai appelé « Trouver un truc qui a l’air sympa dans sa bibliothèque Steam« . Ça peut paraître anodin, mais pour peu que l’on soit un minimum acheteur compulsif, on se retrouve rapidement envahi entre les titres qu’on connaît réellement, les machins obscurs qui se trouvaient dans un bundle, ceux qui étaient en solde pour 3€, avaient l’air sympa et dont on a totalement oublié l’existence, ceux en free-access le temps d’un weekend… C’est donc de cette manière, Steam d’un côté, Google Images de l’autre (car Steam est incroyablement peu efficace lorsqu’il s’agit de découvrir ses propres jeux) que je me suis retrouvé à installer Pneuma : Breath of life.

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7/10
9.03M

9.03M - Test PC

La première fois que j’ai lancé 9.03M, j’ai été très surpris par son parti-pris artistique : un jeu sans textures, constitué uniquement de fils de fer. Bien évidemment, mon cerveau n’a fait qu’un tour et s’est immédiatement mis en quête de formules rigolotes pour évoquer ce nouveau délire artsy. Tiens : « Je laisse les belles textures aux hommes sans imagination », pas mal ça. C’est alors que je me suis rendu compte que ce que j’avais pris pour une feature était un bug. Après un alt+f4 bien senti et un nouveau lancement, ça y est, j’ai mes textures. Merci, jeu, de m’avoir fait passer pour un con.

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1/10
Year Walk

Year Walk - Test PC

Il y a longtemps, lors de la nuit du nouvel An, les suédois pratiquaient ce qu’ils appelaient l’Årsgång. Après avoir passé la journée dans une pièce sans lumière, le marcheur devait sortir à minuit pour un trajet initiatique pouvant le confronter à des êtres surnaturels et lui faire apparaître des visions de l’avenir (ainsi que des plans de meubles en contreplaqué si nous souhaitions faire dans l’humour gras et les lieux communs, mais ce n’est pas le genre de la maison). Curieux point de départ pour un jeu vidéo que le développeur indépendant Simogo a pourtant transformé en une expérience à la fois magnifique, intriguante et inquiétante.

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9/10
Home is where one starts

Home is where one starts - Test PC

Je me réveille au bord d’une route entourée de prés et d’arbres. Encore une fois, j’ai raté le bus, ça va chauffer pour mes fesses. Au loin, tout n’est que nature et quelques vestiges de civilisation qui semblent avoir été oubliés là depuis des décennies, baignant dans une lueur orangée de fin de journée. Étouffant un bâillement,  je me lève et décide d’explorer les environs.

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4/10