Home is where one starts

Home is where one starts - Test PC

Je me réveille au bord d’une route entourée de prés et d’arbres. Encore une fois, j’ai raté le bus, ça va chauffer pour mes fesses. Au loin, tout n’est que nature et quelques vestiges de civilisation qui semblent avoir été oubliés là depuis des décennies, baignant dans une lueur orangée de fin de journée. Étouffant un bâillement,  je me lève et décide d’explorer les environs.

Balade, polygones et murs invisibles

Je m’aventure d’abord au milieu des arbres, dans un champ parsemé de meules de foin. Constatant rapidement qu’il n’y a pas grand-chose à y voir, je décide de suivre la route quelques dizaines de mètres d’un pas nonchalant avant d’être stoppé net dans mon élan. Quelle est donc cette magie ?

Faisant demi-tour, je croise un cimetière, un étang, un dessin qui me rappellent des souvenirs que j’énonce de vive voix. Un peu triste, je me rends compte que la teinte qui couvre mon environnement ne suffit pas à cacher que mon monde n’est pas très beau. À côté de ma maison en préfabriqué, je trouve une cabane de jardin fermée par un verrou. Peut-être la clé est-elle dans l’habitation ?

Home is where one starts

J’entre chez moi. L’intérieur semble avoir été rangé  par un éléphant aveugle sous stéroïdes. J’ouvre des portes, des placards, je trouve une machine à laver, des livres, des trucs et des machins. J’entre dans ma chambre et évoque un nouveau souvenir. Toujours pas de clé.

Je ressors et suit la route dans l’autre sens. Rapidement, je me retrouve à nouveau incapable d’avancer. Sans doute faut-il que je fouille encore les environs pour déclencher d’autres souvenirs ? Soudain, je me rends compte que je m’ennuie profondément et décide d’arrêter de déambuler dans ma campagne vide et laide. Je ne saurai jamais ce qu’il y avait dans cet abri de jardin. Je me rends compte que je m’en fiche.

Home is where one starts

Conclusion :

Habituellement, je dispose un degré assez élevé de tolérance aux "expériences narratives". J'ai apprécié Gone home, The vanishing of Ethan Carter et suis même parvenu au bout de Dear Esther sans m'endormir. Ici, je décide de poser une limite à l'absence de gameplay que je suis prêt à endurer pour que l'on me raconte une histoire, surtout dans des décors relativement pauvres. Peut-être Home is where one starts devient-t-il fantastique au bout d'une demi-heure de jeu, peut-il finit-il par poser des questions existentielles d'une rare justesse. J'en doute.

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Note :

4/10

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