En décembre 2010 sortait l’introduction d’une série épisodique prévue pour 5 chapitres devant sortir au fil de l’année suivante. En novembre 2014, l’épisode 5 paraissait enfin et Cockroach Inc. son développeur, considérant sans doute qu’un cycle de sortie aussi rapide faisait lopette, en annonçait un supplémentaire qui paraîtra « when it’s done ». Voici pourquoi on leur pardonne aisément.
Tetrobot and Co. - Test PC
Média interactif par excellence, le jeu vidéo offre de nombreuses occasions de sentir un bref instant d’intense satisfaction. Qu’il s’agisse de dominer l’équipe adverse à coups de multikills dans un FPS online, d’enfin parvenir au bout d’une section hardcore après une vingtaine de game overs ou de débloquer enfin une compétence surpuissante au prix d’heures passées à dégommer du sanglier, il est un générateur d’adrénaline et d’endorphines diablement efficace. Et parmi tous ces exploits réalisés depuis son canapé ou sa chaise de bureau, le plus beau et le plus satisfaisant d’entre eux est probablement le fait de, après des heures d’essais ratés et de retournement de neurones, comprendre soudain en un éclair la solution d’un puzzle qui dix secondes plus tôt paraissait impossible.
Wolfenstein : The old Blood - Test PC
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le dernier reboot – mais au fond, la série a-t-elle connu autre chose que des reboots ? – de la franchise Wolfenstein a divisé. Entre ceux qui y ont vu un retour aux sources exécuté avec brio du shooter retro bourrin, rapide et jouissif et ceux considérant que ce type de production est devenu anachronique à une époque qui a connu Deus Ex, Dishonnored et Battlefield, c’est une myriade de notes éclectiques qui s’est abattue sur le dernier épisode de la saga. Étant quelqu’un de classe et d’élégant, c’est bien entendu à la première catégorie que j’appartiens. Et ça tombe bien : The old blood, l’add-on stand-alone, c’est plus de ce qui était déjà très bien.
Castle in the Darkness - Test PC
Metroid-vania retro – pour une personne
Ingrédients :
- 200grs de graphismes 8 bits adorables
- 2 cuillers à soupe de chiptune entraînante
- 1 pincée de passages hardcores
- 1 demi-tasse de secrets bien planqués
Éplucher les sprites et les mélanger dans un grand bol avec la musique. Couper de fines rondelles de pièges vicieux et les faire rissoler quelques minutes. Verser le tout dans un grand plat et ajouter les boss. Cuire 25 minutes au four à chaleur tournante. Servir tiède.
Mind : Path to Thalamus - Test PC
– Bonjour, je suis Jeu-indépendant-à-balade-narrative-n°67.
– Enchanté, je suis Jeu-indépendant-à-balade-narrative-n°183, mais mes amis m’appellent Bob.
– Avez-vous assisté au discours de Jeu-indépendant-à-balade narrative-n°46 ?
– Ah ouiii, tout à fait passionnant, j’ai surtout aimé son passage sur l’art de véhiculer des émotions à travers un univers graphique.
– Excusez-moi, est-ce bien le rassemblement annuel des Jeux-indépendants-à-puzzles-basés-sur-la-physique ?
– Haha, non, pas du tout, mais vous n’êtes pas loin. Prenez le couloir sur votre gauche et passez la réunion des Free 2 play anonymes, ça sera la prochaine à droite.
– Merci bien … ah zut, j’ai encore mon gravity-arc-à-flèches…
Übersoldier 2 - Test PC
– Si vous sortez d’ici vivants tas de sous-merdes, si mon enseignement vous laisse sufisamment de cervelle pour poser un pied devant l’autre, vous deviendrez une arme, une machine à donner la mort au nom de la guerre. En attendant, vous n’êtes que des raclures de chiottes, de la pisse de chèvre, des fiottes tout juste bonnes à calculer des jets de dés dans des jeux de rôle pour lopettes. Ah ça, vous allez me détester, me mépriser jusqu’au plus profond de vos bourses remplies de vide, mais plus vous me haïrez, mieux vous apprendrez à faire du frag, du head shot, de l’explosion de saloprie de nazie de mes couilles. Vous avez pigé tas de fumier ?
– Chef, oui chef !
– Plus fort, j’ai rien entendu !
– Chef, oui chef !
– Est-ce que vous voulez gérer des feuilles de personnage, résoudre des conflits par le dialogue et trouver des cheminements alternatifs ??
– Chef, non chef !
– Est-ce que vous voulez de la tactique, analyser les faits et gestes de vos ennemis pour frapper discrètement et efficacement ??
– Chef, non chef !
– Est-ce que vous voulez du scénario, des dilemmes moraux, une histoire non linéaire riche et maîtrisée ?
– Chef, non chef !
– Qu’est-ce que vous voulez ???
– Chef, on veut rentrer dans le lard, tuer du boch à la chaîne à coups de guns et de couteaux, prendre cher, mourir comme des merdes et recommencer chef !
– C’est bien, tas de nouilles, je vois que ça commence à rentrer…
Pneuma : Breath of Life - Test PC
Régulièrement, lorsque je m’ennuie, je joue à un petit jeu que j’ai appelé « Trouver un truc qui a l’air sympa dans sa bibliothèque Steam« . Ça peut paraître anodin, mais pour peu que l’on soit un minimum acheteur compulsif, on se retrouve rapidement envahi entre les titres qu’on connaît réellement, les machins obscurs qui se trouvaient dans un bundle, ceux qui étaient en solde pour 3€, avaient l’air sympa et dont on a totalement oublié l’existence, ceux en free-access le temps d’un weekend… C’est donc de cette manière, Steam d’un côté, Google Images de l’autre (car Steam est incroyablement peu efficace lorsqu’il s’agit de découvrir ses propres jeux) que je me suis retrouvé à installer Pneuma : Breath of life.
9.03M - Test PC
La première fois que j’ai lancé 9.03M, j’ai été très surpris par son parti-pris artistique : un jeu sans textures, constitué uniquement de fils de fer. Bien évidemment, mon cerveau n’a fait qu’un tour et s’est immédiatement mis en quête de formules rigolotes pour évoquer ce nouveau délire artsy. Tiens : « Je laisse les belles textures aux hommes sans imagination », pas mal ça. C’est alors que je me suis rendu compte que ce que j’avais pris pour une feature était un bug. Après un alt+f4 bien senti et un nouveau lancement, ça y est, j’ai mes textures. Merci, jeu, de m’avoir fait passer pour un con.
Year Walk - Test PC
Il y a longtemps, lors de la nuit du nouvel An, les suédois pratiquaient ce qu’ils appelaient l’Årsgång. Après avoir passé la journée dans une pièce sans lumière, le marcheur devait sortir à minuit pour un trajet initiatique pouvant le confronter à des êtres surnaturels et lui faire apparaître des visions de l’avenir (ainsi que des plans de meubles en contreplaqué si nous souhaitions faire dans l’humour gras et les lieux communs, mais ce n’est pas le genre de la maison). Curieux point de départ pour un jeu vidéo que le développeur indépendant Simogo a pourtant transformé en une expérience à la fois magnifique, intriguante et inquiétante.
Alien Isolation - Test PC
Accroupi sous mon bureau, je jette un énième coup d’œil en biais sur ce qui m’entoure. À ma gauche, un casier, toujours utile pour se planquer en urgence. Devant moi, un cadavre dans un sale état. D’une certaine façon, je l’envie, car ce qui m’attend probablement est loin derrière lui. Au dessus de ma tête, j’entends la bête rôder. J’ai appris à la connaître, je sais qu’elle peut aussi bien rester terrée encore de longues minutes qu’atterrir dans mon dos pile au moment où je me déciderai à quitter ma cachette. J’y vais ? J’y vais pas ? Doucement, je rampe dans l’ombre, guettant le moindre soubresaut de mon détecteur de mouvements. Soudain, j’entends un bruit de respiration au dessus de ma tête. Je lève les yeux. Je sais qu’il est déjà trop tard.