A Golden Wake

A Golden Wake - Test PC

Et dire qu’il y a quelques années, on croyait le point ‘n click à l’ancienne mort et enterré. Aujourd’hui, non seulement le genre se porte très bien de manière générale, mais le « à l’ancienne » est même devenu une mode, pour le pire comme pour le meilleur. Avec les jeux Wadget Eye Games néamoins, néanmoins, on retrouve presque systématiquement un seuil qualitatif qui fait plaisir et A Golden Wake ne fait pas exception.

Alfie Wake

Une fois n’est pas coutume, A Golden Wake nous place cette fois dans la peau d’un héros motivé par son seul succès personnel et peu torturé par les dilemmes moreaux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle suite à un mauvais tour de ses collègues, il se retrouve renvoyé de son confortable poste d’agent immobilier à New York. Qu’à cela ne tienne, on se trouve en pleine Amérique des années folles et les occasions sont nombreuses pour un jeune homme ambitieux comme Alfie Banks de prouver sa valeur et grimper un à un les échelons de la réussite sociale.

A Golden Wake

ANPE Simulator

Voilà donc notre héros parti pour Miami avec le minimum syndical de bagages et un premier objectif : trouver un job. Il ne met pas longtemps à flairer le bon filon lorsqu’il entend parler d’un promoteur immobilier activement affairé au développement d’une nouvelle ville dans la région et obtient un entretien. Bien entendu, on est dans un point ‘n click et pas question ici de se faire embaucher sur base de son CV, Alfie va devoir réaliser avec succès une liste de tâches qui donneront toutes lieu à une série d’obstacles qu’il faudra résoudre en utilisant les bons objets au bon endroit et en manipulant sans vergogne son prochain.

A Golden Wake

Un bon crû

Structuré en chapitres se déroulant chacun à une époque de la vie d’Alfie, A Golden Wake raconte l’ascension d’un homme puis, inévitablement, sa descente aux enfers lorsque son ambition et sa cupidité lui font prendre de mauvaises décisions. Ancrée sur une base historique réelle, l’histoire se laisse suivre tranquillement sans bouleverser le genre. Très terre à terre, elle n’atteint pas le niveau d’un épisode de la série Blackwell mais fait correctement son job. D’un pixel art soigné dont l’éditeur Wadgjet Eye Games est coutumier, la réalisation ravira les nostalgiques avec sa palette de couleurs rafraichissante et ses animations travaillées tout en laissant sur le carreau les allergiques à cette mode. Les doublages quant à eux sont impeccables et on reconnaîtra avec plaisir les acteurs d’autres jeux de l’éditeur.

A Golden Wake

Que reprocher à ce titre ? Un certain manque de surprises, très probablement. Pas ici de gros twists scénaristiques qui donnent envie de poursuivre l’aventure pour en connaître la suite, une aventure qui fonctionne mais dont on retiendra pas grand-chose une fois la partie terminée. A Golden Wake n’a pas l’humour d’un Monkey Island ou l’inventivité d’un Blackwell. Même constat pour les énigmes, généralement faciles et sur lesquelles on bloquera rarement plus d’un quart d’heure. Bref, un point ‘n click dans la moyenne haute, joli, à l’ambiance Années folles plaisante, agréable à suivre mais jamais renversant.

A Golden Wake

Conclusion :

Malgré des énigmes un peu faciles, un scénario sans grandes surprises et une durée de vie un peu courte, A Golden Wake est un bon cru Wadget Eye. Très rétro, la patte graphique séduira les amateurs de gros pixels tandis que le doublage et l'ambiance générale du titre contribuent à rendre l'expérience très plaisante bien qu'elle ne révolutionne pas le genre.

Site officiel

Note :

7/10

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